Les médias sociaux pour le bien social ou mal

À l'apogée des médias sociaux, les individus du monde entier nourrissaient de grands espoirs pour la force de démocratisation des médias sociaux;

Cependant, à la lumière du tollé public récent concernant les violations de la vie privée, les fausses nouvelles et les fermes trolls russes, beaucoup d'optimisme

vers les médias sociaux a diminué au profit du scepticisme, de la peur et de l'indignation. 

Ce numéro spécial explore de manière critique la question,

"Les médias sociaux sont-ils bons ou mauvais?" Bien que le bien et le mal soient tous deux des termes moraux, la recherche cherche à savoir si les avantages

d'utiliser les médias sociaux dans la société l'emportent sur les inconvénients. Pour aider à conceptualiser ce sujet, nous examinons certains des avantages

(bon) et les inconvénients (mauvais) de l'utilisation des médias sociaux comme discuté dans huit articles de la Conférence internationale de 2017 sur

Médias sociaux et société. Cette collection thématique reflète un large éventail de sujets, utilisant diverses méthodes, des auteurs

dans le monde entier et met en évidence les différentes façons dont les médias sociaux sont utilisés pour le bien, le mal ou les deux. Nous concluons que le

la détermination du bien et du mal dépend de votre position, mais en tant que chercheurs, nous devons aller plus loin pour comprendre

pour qui c'est bon et pour qui ça pourrait faire mal.

Lorsque de nombreux chercheurs ont commencé à mener des recherches sur les

médias, nous avons été inspirés par ce que nous pensions être la démocratisation

possibilités et effets des plateformes de médias sociaux.

Pour la Tunisie au printemps arabe de 2011, les indignés espagnols,

et plus tard Occupy Wall Street (Gerbaudo, 2012), social

les plateformes médiatiques - comme Twitter - ont été saluées comme

faciliter l'organisation des mouvements sociaux en servant de

un mécanisme de couture. Autrement dit, les manifestants ont pu utiliser

Twitter pour assembler un réseau à la fois humain et technologique

réseaux (Agarwal, Bennett, Johnson, &

Walker, 2014; Bennett, Segerberg et Walker, 2014).

La recherche a démontré à plusieurs reprises que les militants ont réussi

recrutés sur les plateformes de réseaux sociaux (GonzálezBailón,

Borge-Holthoefer, Rivero et Moreno, 2011) et

les militants ont également adopté les médias sociaux pour partager des nouvelles, des informations,

et déclarations de solidarité (Gruzd & Tsyganova, 2015;

Nahon, Hemsley, Mason, Walker et Eckert, 2013; Blanc,

Castleden et Gruzd, 2014). Plus récemment, cependant,

les médias sont inondés d'histoires de trolls russes avec malveillance

tente d'influencer les élections et les votes aux États-Unis

(Timberg, 2017), Allemagne (Nik, 2018) et Brexit (Burgess,

2018). Des recherches ont montré par la suite que

Élection présidentielle américaine de 2016, environ 20% des voix politiques

la discussion sur Twitter est venue de comptes automatisés

(Bessi et Ferrara, 2016). Des armées de robots ont été utilisées pour

contrer les critiques envers le gouvernement en place au Mexique

pendant les élections (Salge & Karahanna, 2016) et vénézuélien

les partis d'opposition ont utilisé des robots pour attaquer le régime et propager

désinformation (Forelle, Howard, Monroy-Hernández, &

Savage, 2015). En bref, les médias sociaux sont militarisés dans

une guerre de l'information croissante (Gardels, 2018). En conséquence, nous

demandez, les médias sociaux sont-ils une force pour le bien ou le mal?

Bien que le bien et le mal soient des termes moraux, nous visons à capturer

et déterminer si les avantages de l'utilisation des médias sociaux

dans la société l'emportent sur les inconvénients. Pour comprendre ce problème,

nous mettons en évidence certains des avantages (bons) et certains des

inconvénients (mal). Ainsi, notre opérationnalisation des mots

Le «bien» et le «mal» visent à attirer l’attention et à faciliter

la discussion de l'impact positif et négatif de

utiliser les médias sociaux dans notre société.